Après les très bons Black Panther et Avengers Infinity War, Ant-Man and the Wasp est le troisième film de l’année pour le MCU. Alors, que vaut la suite des aventures de Scott Lang et Hope Van Dyne ?
Ant-Man and the Wasp

Ant-Man and the Wasp est le 20ème film du Marvel Cinematic Universe. Tout comme le premier opus, il est réalisé par Peyton Reed (suite au départ d’Edgar Wright) et nous retrouvons devant la caméra l’excellent Paul Rudd dans le rôle de Scott Lang/Ant-ManEvangeline Lilly (LOST) dans le rôle de Hope Van Dyne/The Wasp ainsi que Michael Douglas dans le rôle de Hank Pym, le Ant-Man originel.

Ant-Man and the Wasp - casting

L’histoire se déroule avant les événements d’Avengers Infinity War. L’objectif principal de cette aventure consistera à explorer le monde quantique à la recherche de Janet Van Dyne, la femme de Hank et mère de Hope, interprétée par Michelle Pfeiffer.

Le premier opus était déjà très divertissant, mais souffrait de ses problèmes de production, à savoir le départ d’Edgar Wright en cours de tournage. Étant fan de ce grand monsieur à qui l’on doit la trilogie Cornetto, j’avais été agréablement surpris de remarquer quelques éléments caractéristiques de sa réalisation et de son montage, mais le tout manquait cruellement de cohérence.

C’est donc avec de l’appréhension, mais plutôt positivement que j’abordais Ant-Man and the Wasp.

Ant-Man and the Wasp

Dans la mesure où je vais parler du contenu du film, vous risquez de vous faire spoiler si vous ne l’avez pas encore vu.

La scène pré-générique habituelle aux films du MCU raconte comment Janet Van Dyne a disparu dans le monde quantique, alors que Hope n’était encore qu’une enfant. Mais suite aux événements du premier film Ant-Man, son père, Hank Pym, pense avoir trouvé une solution pour ramener sa femme du monde quantique.

Ant-Man and the Wasp se déroule 2 ans après Captain America : Civil War. Scott Lang est assigné à domicile pour avoir aider Cap contre le gouvernement. Il est désormais consultant en sécurité et agit en bon père avec sa fille Cassie, déjà leitmotiv du héros dans le premier volet.

Une nuit, Scott rêve de Janet et prévient Hank et Hope, qui viennent le « kidnapper ». Ils sont en cavale et auront 48 heures pour récupérer Janet et ramener Scott chez lui, pour que le FBI puisse lui retirer son bracelet électronique.

Enfin, nous assistons à la première scène d’action qui consiste en une démonstration des pouvoirs de The Wasp. C’est également l’occasion d’introduire l’antagoniste principal du film : Ava alias Ghost (Hannah John-Kamen), qui est capable de se déplacer entre les différents plans de la réalité et donc d’altérer sa matière. Le charadesign est plutôt sympathique, mais nous verrons par la suite que le développement du personnage n’est malheureusement pas à la hauteur.

Bill Foster

Son mentor, Bill Foster, n’est autre que le super-héros connu dans les comics sous le nom de Goliath. Il est incarné par Laurence Fishburne, qui n’offre pas une performance qui marquera les esprits. Mis à part sa guerre d’ego avec Hank Pym, qui justifie quelques punchlines oubliables, son personnage n’a d’autre fonction que de servir de figure paternelle pour Ava.

La suite du scénario est plutôt classique et tout est bien qui finit bien.

Comme dans tous les films du MCU, Ant-Man and the Wasp réserve une petite surprise à la fin du générique. La première des deux scènes fait le lien avec Avengers Infinity War puisqu’elle se déroule au moment précis où Thanos claque des doigts. Ant-Man se retrouve alors coincé dans le monde quantique tandis que Hank, Janet et Hope ont disparu en cendres comme la moitié de l’univers. La seconde scène post-générique est uniquement composé d’un plan sur une fourmi à taille humaine, en train de jouer de la batterie.

Parlons un peu du jeu d’acteurs :

Paul Rudd est toujours aussi bon que dans le premier opus. Il incarne un type de personnage dont il a bien l’habitude, à savoir un quadragénaire insolent et immature, qui doit faire face à ses responsabilités. Sa relation avec sa fille Cassie (Abby Ryder Fortson) est l’un des points forts de Ant-Man and the Wasp.

Evangeline Lilly, que l’on a tous adoré dans LOST, a complètement pris possession de son rôle de Hope Van Dyne / The Wasp. Cependant, et c’est certainement mon gros coup de gueule du film, le personnage de the Wasp a beau être le premier personnage féminin à avoir son nom dans un film Marvel, son temps de présence à l’écran n’est clairement pas assez important.

Michael Pena était déjà le comic relief du premier film dans le rôle de Luis, mais celui-ci était principalement un film de braquage et contenait des restes de dialogues d’Edgar Wright. Ant-Man and the Wasp est quant à lui une comédie et n’avait selon moi, pas besoin d’un tel personnage qui nous fait frôler l’overdose d’humour.

En parlant de l’humour, la plupart des blagues sont basées sur la modification de taille et beaucoup s’approchent dangereusement de la limite de la beauferie. Certains moments fonctionnent tout de même, mais le niveau ne s’élève que très rarement.

Parmi les scènes les plus marquantes, il faut noter :

  • Le moment où Janet Van Dyne prend possession du corps de Scott Lang, où Paul Rudd agit avec Michael Douglas et Evangeleine Lilly comme s’il était respectivement sa femme et sa mère. L’acteur réussi à ne pas tomber dans la caricature et semble crédible, ce qui rend la scène très drôle.
  • La scène d’introduction, dans laquelle Michael Douglas et Michelle Pfeiffer ont été rajeunis numériquement avec un résultat extraordinairement propre.
  • La scène de Luis sous sérum de vérité, dans laquelle Michael Pena raconte les événements de son point de vue, avec les images des autres acteurs mais ses dialogues à lui.

Globalement, les effets spéciaux sont excellents et ne m’ont pas sortis du film, comme lors de la scène de combat final de Black Panther et l’incrustation de Bruce Banner dans la Hulkbuster dans Avengers Infinity War. Les scènes dans le monde quantique sont magnifiques et sont représentées de manière « réaliste ».

Conclusion de Ant-Man and the Wasp

Globalement, les effets spéciaux sont excellents et ne m’ont pas sortis du film, comme lors de la scène de combat final de Black Panther et l’incrustation de Bruce Banner dans la Hulkbuster dans Avengers Infinity War. 

Les scènes dans le monde quantique sont magnifiques et sont représentées de manière « réaliste ».

Ant-Man and the Wasp se place comme un film très moyen du Marvel Cinematic Universe et s’apparente à un épisode fileur de série, qui n’a pour seule fonction de proposer du contenu plus léger entre les deux films Avengers.

Un casting et des effets spéciaux de qualité qui n’arrive pas à sauver la pauvreté du scénario et des dialogues. Une belle forme sans fond.


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