Salut à tous, je vous retrouve aujourd’hui pour la critique du film King Arthur : Legend of the Sword, la légende du Roi Arthur revisitée par Guy Ritchie.
King Arthur : Legend of the Sword est un long-métrage réalisé par Guy Ritchie et distribué par Warner Bros, sorti le 17 mai 2017.
Guy Ritchie est un réalisateur que j’affectionne particulièrement. Ses deux premiers films, Arnaques, crimes et botanique et Snatch, sont cultes pour moi. Il a également réalisé les deux excellents Sherlock Holmes, avec Robert Downey Jr.
King Arthur : Legend of the Sword met en scène Charlie Hunnam dans le rôle du légendaire Roi Arthur.
Oubliez tout de suite toutes les interprétations que vous avez déjà vu, celle-ci est radicalement différente.
Habituellement, le Roi Arthur est représenté comme un noble chevalier, luttant pour retrouver le trône qui lui était destiné.
Charlie Hunnam incarne ici un Roi Arthur arrogant, sarcastique et extrêmement classe. Bien que vous la connaissiez sans doute, revenons un peu sur l’histoire du Roi Arthur.
Scénario
Fils du Roi Uther Pendragon (Eric Bana), Arthur est abandonné sur un fleuve lorsque son père et sa mère sont assassinés. Il grandit dans un bordel et réussit à se faire une place dans le bas-monde des gens pauvres.
Arthur est le leader d’un groupe de sympathiques criminels, se protégeant les uns les autres, ce qui n’est pas sans rappeler le rôle de Charlie Hunnam dans Sons of Anarchy.
Son oncle, Vortigern (Jude Law), règne sur l’Angleterre et sème la terreur depuis la mort d’Uther Pendragon.
Un jour, Arthur est emmené de force par les gardes du roi pour essayer de retirer l’épée Excalibur du rocher. À son plus grand étonnement, il réussit à retirer l’épée, mais ne parvient pas à maîtriser son pouvoir.
Il est secouru par un groupe, envoyé par Merlin, composé notamment d’une mage incarné par la française Astrid Bergès-Frisbey et de Bill « Graisse d’Oie » interprété par Aidan Gillen (Littlefinger dans Game of Thrones).
Arthur apprend qu’il est l’héritier du trône, et qu’il va devoir maîtriser Excalibur pour sauver le peuple d’Angleterre.
Réalisation
La réalisation de Guy Ritchie repose énormément sur le montage et King Arthur : Legend of the Sword ne fait pas exception à la règle.
On retrouve ici la patte du réalisateur avec un montage nerveux et puissant qui impose un rythme percutant.
Une scène par exemple, reflète un schéma souvent utilisé par Guy Ritchie, qui consiste à alterner entre la scène de préparation du plan et celle du déroulement, ce qui accroît l’intensité et apporte un décalage intéressant.
La mise en scène n’est pas en reste puisque les scènes d’actions utilisent à merveille les accélérations et les ralentis, pour un résultat impressionnant.
Jeu d'acteurs
Charlie Hunnam livre une performance viscérale, dont la violence est autant physique qu’émotionnelle. L’acteur est toujours juste dans son jeu et se transcende lors des scènes de rage.
Le reste du casting est globalement très bon, excepté Jude Law qui incarne un méchant fade, dont on ne perçoit les émotions que par les dialogues.
David Beckham apparaît le temps d’un caméo, ce qu’il avait déjà fait dans un précédent film de Guy Ritchie, Agents très spéciaux : Code UNCLE.
Bande-son
La bande-originale de King Arthur : Legend of the Sword, signée Daniel Pemberton, colle parfaitement à l’ambiance du film.
En totale adéquation avec l’image tout comme avec le ton, ce rock celtique planant et inventif élève les scènes d’actions au rang d’épique.
Conclusion de King Arthur : Legend of the Sword
King Arthur : Legend of the Sword est un excellent film qui réinvente la légende du Roi Arthur en apportant une touche de modernité sans basculer dans l’anachronisme.
De la réalisation au jeu d’acteurs, en passant par la bande-son, tout est parfait.
Si le film rencontre le succès escompté au box-office, King Arthur : Legend of the Sword devrait logiquement être le premier opus d’une trilogie.
Il nous reste encore à rencontrer Lancelot, le rival d’Arthur, mais aussi et surtout Merlin.
Un film d’action fantastique et épique, dont la nervosité ne laisse aucun répit.
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